L’Institut de Financement du développement du Maghreb Arabe (IFID) a permis la formation de 2131 cadres et diplômés de l’enseignement supérieur, dont 58% de nationalité tunisienne et 41% de nationalité algérienne, a indiqué, mercredi, à Tunis, la ministre des Finances, Sihem Nemssia.
La ministre s’exprimait lors du colloque organisé, à l’occasion de la célébration du 40e anniversaire de l’IFID, sur le thème » Financement de l’économie post-covid-19 par les banques et les assurances ».
Ce colloque intervient dans l’objectif de décrypter la problématique du financement de l’économie par les banques et assurances face aux défis de la pandémie post-Covid-19 qui a transformé les habitudes de travail, de production, de consommation, d’épargne et d’investissement.
Le directeur de l’IFID, Dhafer Saidane a indiqué que ce séminaire discutera de plusieurs questions dont la digitalisation accélérée par le confinement, le travail à distance et l’intelligence artificielle, ajoutant qu’un deuxième séminaire se tiendra durant le second semestre de 2022 en Algérie.
L’Institut de Financement du Développement du Maghreb Arabe (I.FI.D) a été créé par les Etats tunisien et algérien en 1981 pour dispenser une formation permettant à ses bénéficiaires d’obtenir un diplôme post-Maîtrise dans les domaines en relation avec le financement du Développement, et plus particulièrement, ceux de la Banque et de l’Assurance.