Dans le cadre des festivités de la fête de la femme, le Complexe culturel Cheikh Driss de Bizerte, animé par son dynamique directeur Béchir Gammoudi, a abrité samedi 13 aout, en présence d’un public fort nombreux, une soirée du 4ème art, a travers la présentation de la pièce de théâtre « La dernière », écrite et mise en scène par Wafa Taboubi. Un spectacle organisé par le commissariat régional de la femme de la famille de l’enfance et des personnes âgées de Bizerte en collaboration avec son homologue de la culture, dirigé par Khaled Laabidi.
Cette création met en scène deux personnages interprétés par Meriem Ben Hmida et Oussama Kochtar, qui vivent continuellement en conflit dans un espace fermé, en raison des sentiments de peur, d’isolement et de doute qui les rangent. Cette pièce qui est une succession de tableaux scéniques de trois actes, aborde la question des violences faites aux femmes, en partant de la relation homme-femme en milieux professionnel, puis homme-mère et homme-femme, à travers de puissantes scènes chorégraphiées, incarnés par le duo Ben Hmida – Kochkar, parvenant non seulement à critiquer la relation homme/femme mais à mettre à nue les violences faites aux femmes. Une pièce qui exprime tout haut ce qui est pensé tout bas.
Notons enfin que dans le cadre de cette importante célébration, le commissariat régional de la femme, animé par sa directrice Besma Aouni, a organisé non seulement une conférence régionale autour de la libération de la femme arabe à l’époque contemporaine, mais aussi un espace d’écoute des femmes victimes de violence qui a été inauguré au siège du commissariat. Cela est sans compter la distribution de la première tranche des primes destinées à la création de projets au profit des familles à faible revenu, a indiqué Aouni en précisant que la première tranche de la prime moyennant une enveloppe de 95 mille dinars a concerné 16 familles. La seconde tranche sera distribuée le 20 août prochain au siège du commissariat et concerne 18 familles moyennant une enveloppe de 105 mille dinars, selon la même source
Larbi MDAISSI