Des experts des Émirats arabes unis et de la Tunisie ont mis l’accent sur l’importance de la réforme de l’éducation, de l’inclusion et de la participation des jeunes en tant que facteurs clés de la transformation du paysage économique arabe lors de l’événement « Éducation pour des conditions de vie meilleures ». Organisé par la Fondation Éducation Abdulla Al Ghurair, dont le siège est aux Émirats arabes unis, l’événement s’est déroulé jeudi soir à Dar Ben Gacem. Il a permis de saluer le travail des bénéficiaires tunisiens de la Fondation et d’engager des discussions sur la meilleure façon de conjuguer les efforts afin d’offrir des opportunités éducatives de qualité à la jeunesse arabe de la région.
Après un discours d’ouverture prononcé par Sonia Ben Jaafar, PDG de la Fondation Éducation Abdulla Al Ghurair, des universitaires ont partagé leurs expériences, leurs histoires et leur vision, offrant aux invités des idées pour des discussions enrichissantes sur la résolution de la problématique de l’éducation et de l’employabilité dans la région. Leila Ben-Gacem, entrepreneuse socioculturelle tunisienne, est également montée sur scène pour donner un aperçu du contexte social de l’éducation et de la jeunesse en Tunisie. Elle a souligné l’importance d’utiliser l’éducation comme un moyen pour transformer les jeunes en des membres actifs de la société tout en félicitant les anciens boursiers de la fondation pour leur réussite.
Pour les jeunes de la région arabe, le passage de l’éducation à un emploi productif et rentable est devenu de plus en plus difficile. La situation a atteint un point particulièrement alarmant au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MONA), où les taux de chômage des jeunes sont les plus élevés au monde. Saluant les efforts des universitaires et de la fondation, Leila Ben-Gacem a déclaré : « Le fait de rencontrer et d’écouter ces boursiers de la Fondation Éducation Abdulla Al Ghurair démontre qu’il y a du talent partout, en Tunisie et dans la région, mais pas assez d’opportunités. L’impact de la Fondation va bien au-delà des boursiers qu’elle a soutenus. Leur travail est porteur d’espoir, de motivation et de croyance en un avenir meilleur, dans une période de transition en Tunisie où l’espoir est ce qui manque le plus aux jeunes. »
De son côté, Sonia Ben Jaafar, PDG de la Fondation Éducation Abdulla Al Ghurair, a déclaré : « C’est un plaisir de voir nos universitaires tunisiens réussir dans leurs initiatives compte tenu des réalités difficiles. La Fondation a conscience que la jeunesse arabe constitue un impressionnant réservoir de talents qui nécessite du soutien. Ces jeunes sont motivés et capables de stimuler l’innovation nécessaire à la construction d’une économie plus compétitive et durable. Mais la réalité est que lorsqu’ils cherchent des opportunités pour un avenir meilleur, ils sont confrontés à un manque de transparence et de possibilités d’accès aux filières offrant des carrières tournées vers l’avenir dans la région. À la Fondation, nous avons collaboré avec de multiples partenaires pour créer un environnement propice à la formation de nos jeunes pour qu’ils deviennent les leaders de demain. »
La Fondation Éducation Abdulla Al Ghurair est la plus grande fondation privée axée sur l’éducation aux Émirats arabes unis et dans la région arabe. Grâce à des solutions éducatives innovantes et à des partenariats authentiques, la fondation vise à fournir à la jeunesse arabe les outils et les informations de pointe à même de soutenir ses aspirations professionnelles en développant ses compétences, lui permettant ainsi de contribuer à la compétitivité de son pays et au développement durable de la région.
(avec communiqué)