Le parti « La Tunisie en avant » a dit observer un retard dans la réalisation des objectifs du processus du 25 juillet, citant en particulier la lutte contre la corruption financière et administrative, les dossiers des assassinats et l’envoi des jeunes vers les foyers de tension. Il a appelé le président de la République et la Cheffe du gouvernement à « dire toute la vérité sur la réalité du pays ainsi que sur les menaces qui pèsent sur le pays ». 7
Dans son rapport final publié à l’issue des travaux de son congrès (les 2, 3 et 4 septembre), le parti estime que « le gouvernement cache délibérément la réalité sur le sort des négociations avec le Fonds Monétaire International (FMI) ainsi que sur le taux réel de croissance et d’inflation ». Il a évoqué le retard pris dans l’élaboration de la loi de finances complémentaire et la loi de finances pour l’année 2023.
« Tunisie en avant » considère que le « rendement du gouvernement est médiocre ». Le recours à un programme de réforme économique et social est la meilleure solution, a-t-il plaidé. Le parti a, sur un autre plan, fait état d' »une opération de conspiration entre les forces étrangères et des parties tunisiennes pour influencer le processus et œuvrer pour un retour en arrière ».
Il a, dans ce contexte, appelé toutes les forces politiques, les personnalités nationales, les universitaires et les artistes qui soutiennent le processus du 25 juillet à former un front national pour constituer un bloc électoral capable de bloquer toutes les issues devant un éventuel retour en arrière et ce, en prévision des élections du 17 décembre prochain.