Dans une parution antérieure sur nos colonnes le 10 Septembre (Lire ici), nous avons attiré l’attention de qui de droit sur le danger permanent guettant les conducteurs et mettant leur vie ainsi que celle des passagers les accompagnant à bord en péril de mort certaine suite à la défection en continu des barrières « protégeant »(?) le passage à niveau reliant la (GP1) à la ville de Hammam-Chatt.
Des barrières constamment abaissées 24h/24h, que la voie ferrée soit libre ou empruntée par des mastodontes déboulant à toute vitesse notamment ceux desservant le sud du pays. Fatalement et par habitude, tous les conducteurs franchissent allègrement cet obstacle et se faufilent entre les barrières avec un embouteillage monstre sur la voie généré par des voitures se gênant grandement dans les deux sens dans une cacophonie monstre de sirènes bloquées agrémentées d’injures voire de prises de bec musclées. Situation se corsant terriblement à l’annonce lointaine d’un train dont le conducteur signale la proximité en actionnant son hululement caractéristique.
Sommeil des justes des cheminots
Vous pensez que les responsables, ingénieurs, techniciens de la SNCFT avaient pris notre cri d’alarme en considération ? Que non ! Pourvu que le jour, (que nous redoutons et ne souhaitons aucunement), où toute une famille viendrait à être » écrabouillée » sous les tonnes d’acier d’une locomotive, ils ne se défileraient pas de leur responsabilité arguant ignorer jusqu’à l’existence de cette menace permanente mettant en jeu la vie de nos proches avec leurs habituelles constitutions d’une commission d’enquête à postériori à la mode sous nos cieux dans tous les domaines une fois la catastrophe arrivée.
Plusieurs citoyens ont proposé d’arracher carrément ces deux barrières de malheur en ne laissant comme signaux avertisseurs que les feux signalétiques « rouge et vert ». Mais personne n’a osé franchir le rubicond de crainte de poursuites judiciaires de la part de la SNCFT pour détérioration des biens de la société…
Appel à M. le ministre du Transport
Notre premier appel aux responsables de la SNCFT quels qu’ils soient s’étant révélé infructueux, nous nous voyons dans l’obligation de saisir et d’attirer l’attention de Mr le Ministre du Transport sur l’urgence de la situation pour qu’il somme ses subordonnés à se décarcasser et à réparer cette monstrueuse défectuosité menaçant nos foyers de deuils, d’orphelinat, de veuvage.
Mohamed Sahbi RAMMAH