Le parti de l’Alliance nationale a décidé de boycotter les prochaines élections législatives du 17 décembre 2022, en raison de ce qu’il qualifie de « dysfonctionnements et lacunes » contenus dans le décret-loi électoral. Dans un communiqué publié lundi, à l’issue de la réunion de son bureau politique, le parti s’est dit étonné de l’attachement du président de la République à une loi électorale « unilatérale et anticonstitutionnelle ». L’Alliance regrette l’ignorance de l’appel formulé par, partis politiques, organisations et experts en droit constitutionnel à la révision de certains points de cette loi.
La formation politique dénonce, dans son communiqué, l’exclusion intentionnelle des partis politiques, ses organisations et des compétences gouvernementales, diplomatiques, judiciaires et techniques de la vie parlementaire. Selon l’Alliance nationale, la nouvelle loi électorale n’a pas pris en compte, les spécificités des circonscriptions électorales, regrettant la réduction des chances de la femme et des jeunes, en les privant du financement public. Abordant la situation générale dans le pays, le parti s’est dit inquiet de « l’échec cuisant » dans la gestion des affaires publiques, regrettant l’obstination à imposer la politique du fait accompli, la restriction des libertés et les atteintes au processus démocratique.