Initié par l’Union pour la Méditerranée (UpM) en partenariat avec le réseau de solutions de développement durable en Méditerranée (SDSN MED), l’Université de Sienne (Italie) et l’Institut national des sciences et technologies de la mer de Salambo (INSTM), le projet ”Plastic Busters CAP” a été officiellement lancé, mardi 1 novembre 2022, à Bizerte à la suite de la réunion de son comité directeur. Ce projet ambitionne de transférer les connaissances, l’expérience et les outils de bonnes pratiques pour lutter contre les déchets marins en méditerranée en intégrant la gestion basée sur les écosystèmes dans la gestion intégrée des zones côtières”
Doté d’un budget de 1,1 million d’euros et cofinancé par l’Union européenne dans le cadre du programme “ENI CBC Med” qui prend fin en novembre 2023, ce projet prévoit la mise en place d’une feuille de route sur les priorités politiques en matière de déchets marins et la création d’un réseau de villes côtières pour une Méditerranée sans déchets.
Dans le cadre de ce projet qui réunit 7 pays méditerranéens, des formations techniques sur la surveillance et l’évaluation des déchets marins seront assurés au profit notamment des représentants des collectivités locales, des secteurs de la gestion des déchets et de l’industrie et des acteurs de la société civile. C’est dans ce contexte, qu’une formation régionale sur le ”suivi des déchets marins dans l’environnement et la biodiversité” se tient aujourd’hui mercredi et se poursuivra jusqu’à demain jeudi 3 novembre, à Bizerte. Cette formation vise à renforcer les capacités des chefs de projet et les différentes parties prenantes sur la manière de concevoir et de mener un programme de surveillance des déchets marins dans les plages et sur la mer.
Notons que ce projet européen a réuni 8 partenaires, de l’Italie (Université de Sienne Bénéficiaire principal), de la Grèce (Bureau Méditerranéen d’Information sur l’Environnement, la Culture et le Développement Durable), de l’Italie (ONG Legambiente) , de l’Espagne (Conseil supérieur de la recherche scientifique – Institut des sciences de la mer), de la Tunisie (Institut National de sciences et technologies de la Mer), de l’Egypte (Société El Ramis pour le développement communautaire local de Barrany), le Liban (Réserve naturelle de la côte de Tyr), de la Jordanie (L’Université de Jordanie – Aqaba-Faculté des sciences fondamentales et marines) afin de lutter ensemble contre les déchets marins en intégrant l’ adaptation basée sur l’approche écosystémique (EbA) dans la gestion intégrée des zones côtières (GIZC) et en favorisant le transfert de connaissances entre les pays du bassin méditerranéen.
Larbi MDAISSI