La dynamique féministe a publié ce dimanche 4 décembre 2022, ses 8ème et 9ème revendications appelant à « augmenter les moyens humains en particulier de sexe féminin et matériels des unités spécialisés de la police et la garde nationale » et à « mettre en place des permanences (nuits, weekend et jours fériés) pour les unités spécialisées de la police, de la garde nationale et les délégations de protection de l’enfant ».
La 7ème revendication, publiée le 3 décembre courant, l’appel de la dynamique féministe concerne l’établissement de programmes de formations destinés aux différentes parties intervenantes (magistrats et forces sécuritaires) autour des spécificités des violences conjugales et l’évaluation des risques dans des situations relatives à cette question.
Datant du 2 décembre 2022, la 6ème revendication avait exigé la mise en place d’une « batterie d’indicateurs uniformisés sur la violence conjugale et les moyens de les collecter ». La 5ème revendication, publiée durant la même journée, était autour de l’importance d’assurer « une réponse rapide et efficace du juge de la famille quant aux demandes de protection conformément aux procédures d’urgence tel que stipulé dans l’article 32 de la loi 58 ».
Rappelons, dans ce contexte, que la dynamique a récemment lancé une campagne visant à présenter 16 revendications en marge de la campagne internationale de 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre et a également indiqué dans un communiqué, publié le 24 novembre 2022, son boycott des activités prévues être organisées dans le cadre de cette campagne par le ministère de la famille, de la femme, de l’enfant et des personnes âgées.
Rym