Le parti Al Joumhouri a, de nouveau appelé, jeudi à boycotter les législatives et à rejeter leurs résultats.
Il a exhorté les forces nationales, partis politiques et composantes de la société civile à faire pression pour suspendre ces échéances et concevoir une alternative à même de garantir la stabilité du pays et son développement.
Dans une déclaration, le parti estime que la décision du Fonds monétaire international de retirer le dossier tunisien de son ordre du jour lors de sa prochaine réunion est une réaction à la démarche unilatérale et incertaine dans le traitement des questions économiques.
La décision du Fonds monétaire résulte, également, de la méthode de négociation qui suscite, selon le parti, des doutes en raison de la dualité du discours entre un gouvernement qui fait la promotion de l’accord et un président qui rejette son contenu, au moment où toutes les forces politiques et sociales y sont exclues.
La retard pris dans le dévoilement du contenu de la loi des finances prouve que la crise a pris des proportions incontrôlables, lit-on dans le texte de la déclaration.
Al Joumhouri tient le président de la République pour responsable de la dégradation des conditions de vie des Tunisiens, en choisissant, d’après le parti, d’affaiblir les institutions de l’Etat et de gouverner seul. Il a, d’ailleurs, jugé » illégitime » les élections législatives du 17 décembre en cours.