Amnesty International France a signalé, mardi 21 mars, que « 292 personnes ont été interpellées et mises en garde à vue le 16 mars dernier durant la manifestation dans Place de la concorde » et que seulement « 283 d’entre elles sont ressorties libres ». D’après Amnesty, ces arrestations, accompagnées d’un nombre de gardes à vue qualifiées d’abusives, représentent « des atteintes sérieuses au droit de manifester ».
Amnesty International a dénoncé par ailleurs le recours abusif à des gaz lacrymogènes projetés directement sur des manifestants pacifiques, sans systématiquement de possibilité de dispersion, et dans des quantités importantes. « Utilisation abusive de grenades de désencerclement : Lors de la manifestation du 11 mars, une lycéenne de 15 ans aurait été grièvement blessée au visage, après avoir été touchée par une grenade de désencerclement selon Mediapart », indique un autre tweet d’Amnesty France qui a demandé aux autorités françaises l’interdiction de l’utilisation des grenades de désencerclement compte tenu de « la dangerosité de ces armes dont les projectiles frappent de façon aléatoire les personnes ».
Rym