En marge du rassemblement organisé ce lundi 22 mai près du siège de la sous-direction de la police judiciaire d’El Gorjani en guise de solidarité avec les journalistes Haythem El Mekki et Elyes Gharbi, la vice-présidente du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Amira Mohamed a indiqué, lors d’une déclaration accordée au Temps News, que « les plaintes déposées contre un nombre de journalistes, comme Haythem El Mekki, Elyess Gharbi Amine Dhebaibi, Monia Arfaoui, Mohamed Boughaleb et d’autres journalistes qui font l’objet de nombreuses enquêtes et interrogatoires dans les différentes régions, constituent des signes et des indices qui prouvent l’existence d’un antagonisme et d’une sorte d’hostilité contre la la presse tunisienne ».
« Un nombre important de journalistes, certaines personnalités publiques et des représentants.tes de la société civile ont participé à ce rassemblement et ont répondu à l’appel lancé par le Syndicat parce qu’ils croient au slogan « La liberté de presse est menacée », qui a été scandé par le SNJT depuis le 3 mai dernier et qui est encore valable; et parce qu’ils croient que la liberté de la presse, qui fait l’objet de plusieurs atteintes, est le fondement de tous les droits et libertés. Je veux mentionner qu’il ne s’agit pas du premier rassemblement et qu’on organisait, pendant le mois de Ramadan, des actions pareilles pratiquement toutes les semaines afin de soutenir nos collègues », a-t-elle expliqué. Et d’ajouter : « Il s’agit de plusieurs moyens et formes d’atteinte à la liberté de la presse, notamment la violation du droit de l’accès à l’information et les poursuites judiciaires successives des journalistes dans le contexte de l’accomplissement de leur travail en appliquant des lois autres que celles qui régissent la profession, à l’instar du décret n°54 ».
Rym