Les enseignants suppléants ont menacé d’entamer une grève de la faim sauvage devant le ministère de l’éducation en cas de non activation de l’accord signé en 2020 avec le ministère de tutelle qui stipule le recrutement des suppléants, dont le nombre a été fixé à mille en 2024 a indiqué mercredi la coordinatrice des enseignants suppléants Olfa Ouerghi.
Elle a précisé au cours d’une conférence de presse tenue à Tunis que le ministre de l’éducation Mohamed Ali Boughdiri a refusé l’activation de l’accord de 2020, le qualifiant « d’illégal et de non obligatoire », ajoutant que la coordination revendique également le parachèvement des autres tranches de recrutement des enseignants.
Cet accord, qui a été signé avec les enseignants suppléants en 2020, stipule le recrutement de 4000 enseignants sur une durée de 4 ans dans toutes les spécialités.
De son côté, le membre de la coordination Adel Gharairi a rappelé que cette crise perdure depuis 2008, déplorant l’atermoiement du ministère de tutelle face aux revendications des enseignants suppléants, dont notamment l’activation de l’accord de 2020.