Reçu, ce lundi 24 juillet, au palais du Quirinal, à Rome, par le président italien Sergio Mattarella, le président Saïed a souligné « la volonté sincère et la détermination forte des deux pays à renforcer les opportunités de partenariat et de coopération bilatérale, non seulement dans le domaine de la migration, mais aussi dans d’autres secteurs tels que les énergies renouvelables, la santé, le dessalement d’eau de mer et l’échange scientifique, culturel et sportif ».
Le président Saied s’est, à cette occasion, félicité des relations d’amitié solides et historiques qui unissent les deux pays, saluant les principes et les valeurs partagés par les deux peuples, indique la présidence de la République.
Le président de la République a, également, affirmé que la série de rencontres bilatérales de haut niveau témoigne de la profondeur des liens entre les deux peuples et les deux pays, et reflète leurs aspirations communes à construire un nouvel avenir non seulement pour la région, mais aussi pour toute l’humanité. Il a, en outre, exprimé la volonté de la Tunisie de concrétiser et de mettre à jour les accords signés avec l’Italie.
La Tunisie est prête, a-t-il dit, à renforcer ses partenariats commerciaux et d’investissement avec l’Italie, à les élargir et à fournir toutes les conditions favorables aux acteurs économiques pour exercer leurs activités dans un climat favorable.
La rencontre a également été l’occasion d’aborder la question de la migration irrégulière et la nécessité de travailler main dans la main pour éliminer les véritables causes de ce phénomène et de lutter contre les réseaux de trafiquants d’êtres humains dans les deux rives de la Méditerranée.
Le président de la République s’est félicité des résultats de la conférence internationale sur le développement et la migration, pour élaborer des visions collectives et non conventionnelles de la migration inhumaine.
Les deux chefs d’Etat ont également discuté d’autres questions liées aux relations de la Tunisie avec l’Union européenne et ses partenaires internationaux, ainsi que de plusieurs questions régionales et internationales d’intérêt commun, selon la même source.