Le mouvement Echaâb a appelé à la formation d’un « gouvernement politique » ayant un programme de réforme, estimant qu’il est indispensable de mettre fin à la crise qui secoue le pays.
Le mouvement a considéré que « la mauvaise gestion de la période post- 25 juillet a encore aggravé la situation économique et sociale du pays ».
Il a dénoncé « la manière de gestion des affaires du pays et l’exclusion de toutes les composantes politiques et sociales qui soutiennent le processus », estimant que les nominations ne sont pas soumises aux critères de compétence.
Le mouvement, qui soutient le processus du 25 juillet, a, par ailleurs, mis en garde contre l’organisation d’élections locales de manière précipitée « face à une loi électorale hybride qui favorise les conflits et l’usage de l’argent sale d’un côté, et la préoccupation des citoyens par leur quotidien difficile d’un autre ». Des citoyens réticents à l’égard des affaires publiques, a-t-il ajouté.
Le mouvement a, sur un autre plan, pointé du doigt une « absence non justifiée de la diplomatie tunisienne dans la plupart des dossiers régionaux, notamment ceux de la Libye, du Soudan et du Niger ».