L’association Aswat Nissa a salué le courage de l’ancienne joueuse tunisienne de tennis Selima Sfar qui a décidé récemment de briser un silence de 35 ans pour raconter l’histoire de son viol par son ancien entraineur français, Régis de Camaret, lorsqu’elle elle avait seulement 12 ans.
Dans le même contexte, Aswat Nissa a exprimé son encouragement et son soutien à toutes les survivantes et tous les survivants de violences, souhaitant raconter leurs histoires, tout en soulignant que ce sont les agresseurs qui devraient avoir honte, pas les victimes. L’association a recommandé, en outre, le groupe Facebook « Ena Zeda » comme espace sûr où les victimes de violences peuvent parler de ce qu’elles \ ils ont vécu en toute confidentialité et sécurité.
En revanche, l’association Aswat Nissa a condamné les réactions agressives et les insultes observés dans certains commentaires publiés sur les réseaux sociaux s’agissant du témoignage de Selima Sfar en notant que toutes les femmes font face à des comportements pareils lorsqu’elles décident de rompre le silence.
Rym