Après avoir réussi la journée nationale de vaccination du 8 août dernier, en immunisant 500 mille personnes contre le covid-19 en une journée, il est temps de relever un autre défi qui touche à notre écosystème et de prendre les choses en main afin de protéger notre environnement.
Il faut admettre que cette question si cruciale doit être mise sur la table de discussions, le plus tôt possible, pour faire face aux problèmes qui menacent l’environnement, surtout qu’en Tunisie on a, plutôt, tendance à négliger cette problématique.
En réalité, l’on arrive à saisir le fait que le danger sonne à nos portes quand on constate à quel point notre pays est pollué dans toutes ses régions et zones touristiques.
A vrai dire, on se trouve dans une telle situation à cause de l’inconscience des citoyens et la négligence de nos responsables de cette question. Ces derniers doivent, en effet, mettre en place une stratégie pour faire face aux phénomènes de la pollution et changements climatiques. Et ce, à travers des actions et sessions de sensibilisation au profit des citoyens. En outre, en les initiant à l’éducation à l’environnement.
Ces dernières années, plusieurs associations tels que « Tounes clean Up » se sont mobilisés pour nettoyer le pays et lutter contre la pollution qui menace la planète. Beaucoup d’autres se sont portés volontaires en encourageant et en participant à ce genre d’actions, mais cela reste insuffisant. L’être humain doit être de plus en plus conscient, étant donné que plusieurs études qui ont été menés à travers le monde ont démontré que l’homme est le premier responsable de cet état de fait, par ces activités dévastatrices, qui ne prennent pas en compte tout ce qui a trait à l’urgence climatique.
L’éducation environnementale dans les rapports scolaires
A cet égard par ailleurs, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a publié, ces deux derniers jours, un rapport alarmant sur les changements climatiques dans lequel il indique que les humains sont responsables des dérèglements climatiques.
Le rapport en question met, ainsi, l’accent sur l’influence des activités humaines sur le changement climatique. « Les augmentations observées des concentrations de gaz à effet de serre depuis environ 1750 sont, sans équivoque, causées par les activités humaines »
Le GIEC a aussi averti sur le fait que le réchauffement de la planète Terre pourrait atteindre le seuil de +1,5°C autour de 2030, dix ans plus tôt qu’estimé. Cette accélération pourrait menacer l’humanité, déjà frappée par des canicules et inondations, et désastres.
Avec ce rapport alarmant, l’on n’a d’autre choix que de commencer à prendre les choses au sérieux et réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre pour limiter les dégâts.
A vrai dire, sortir de cette crise environnementale est un choix ! les solutions sont multiples. Cela relève, essentiellement, de la volonté des peuples. Alors prenons l’initiative et sauvons notre pays pour permettre à d’autres générations de vivre sous de bons auspices, sur une planète-terre, réconciliée avec elle-même, et débarrassée de tout ce qui lui aura, jusqu’ici, injustement porté préjudice.
La bonne nouvelle, c’est que le président de l’association Tunisienne du droit de l’Environnement (ATDE), Mehdi Abdelli, a fait savoir, ces derniers jours, que l’éducation environnementale va intégrer le programme scolaire des école, collèges et lycées. Cette initiative vise à ancrer chez les enfants, une culture environnementale afin de les sensibiliser aux enjeux et aux questions relatives à la protection de l’environnement.
Linda Megdiche