Le nouveau gouvernement dirigé par Najla Bouden devrait faire face à plusieurs défis à relever à court terme, a estimé Sami Tahri, porte-parole de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).
Tahri a ajouté, dans une déclaration à la TAP, que la nouvelle composition du gouvernement permettra de combler un vide et relancer les mécanismes de l’Etat, après une paralysie de plus de deux mois, depuis la décision des mesures annoncées le 25 juillet dernier par le Président de la République Kaïs Saïed.
La priorité absolue, d’après lui, serait de réalimenter les ressources financières et d’assurer un équilibre des finances publiques, face au déficit du budget. Le nouveau gouvernement devrait également mettre en place, dans l’urgence, une stratégie dans les secteurs de la santé et de l’enseignement, étant donnée leur importance en cette conjoncture de pandémie.
Le responsable syndical a souligné l’impératif d’accorder une importance capitale au dossier social, notamment à l’explosion du chômage, la hausse du taux de la pauvreté et la détérioration du pouvoir d’achat, qui seraient à même de provoquer des tensions sociales, d’après Tahri, qui a appelé, par la même occasion, à concrétiser les conventions signées entre la Centrale syndicale et les gouvernements précédents.
Tahri a noté, par ailleurs, la nécessité d’accélérer les démarches afin de lancer un dialogue national et de fixer sa date et ses mécanismes, rappelant l’absence, en ce moment, de toute concertation entre la Présidence de la République, l’UGTT et les autres organisations.
S.B.