L’ancien Président provisoire, Moncef Marzouki, a fait savoir, hier, dans une interview accordée à « France 24 » qu’il était fier d’être celui qui a causé le report du 18ème Sommet de la Francophonie.
Cet événement devrait se dérouler, d’après lui, dans une Tunisie démocratique et non pas dans un pays qui vit sous la dictature.
« Il m’est insupportable de voir 30 Chefs d’Etat de pays démocratiques participer à ce Sommet dans un pays qui connaît un coup d’Etat », a-t-il martelé.
« Cela représenterait une forme de soutien à la dictature, a-t-il insisté, et c’est pour cette raison que je refuse une telle chose. »
Décidément, le narcissisme n’a pas de limites. C’est même une pathologie. A croire que Macron ou Trudeau se soit laissés influencer par notre ex-Président provisoire. Ne pas oublier, non plus, que Moncef Marzouki a appelé les pays amis et les pays frères à rompre leur partenariat avec la Tunisie. Belle leçon de patriotisme d’un vieux « droit-de-l’hommisme » et qui croit pouvoir mener un combat (d’arrière-garde) contre ce qu’il considère comme étant une nouvelle dictature. Il n’a pas vu venir le crépuscule d’une carrière émaillée de fausses dévotions et de séditions. A rappeler aussi, une chronique dithyrambique parue sur les colonnes de notre consœur Assabah, et dans laquelle il encensait Ben Ali à la suite de la première élection de celui-ci avec un score pointant le ciel. Dans cette fameuse chronique (ou tribune), il jugeait que « l’élève Tunisie » s’exerçait à l’apprentissage de la démocratie. On a, par la suite, compris ce qu’il entendait par démocratie: l’acoquinement avec Ennahdha après la révolution….Folie des grandeurs, voilà le reflet narcissique du personnage. Ajoutez-y un zeste de Donquichottisme…Quant à saboter son propre pays de l’étranger, le peuple tunisien jugera.
LIM