La Cheffe du Gouvernement, Najla Bouden, a appelé, lundi, à unifier les efforts dans la région du Moyen-Orient, pour lutter contre les répercussions des changements climatiques, dans son discours au Sommet de l’initiative verte du Moyen-Orient qui se tient, lundi et mardi, à Riyad, capitale de l’Arabie saoudite.

Elle a appelé à faciliter l’accès au sources de financement pour assurer la transition vers une économie verte. C’est ce qui ressort, principalement, de son allocution.

Bouden a mis, ainsi, l’accent sur l’importance d’accéder à des sources de financements qualifiés de « verts », à même de renforcer les investissements dans les projets de l’énergie renouvelable, de l’agriculture durable et de la construction écologique.

Elle a appelé les pays donateurs et les bailleurs de fonds internationaux à mobiliser des financements dédiés à ce genre de projets, au profit des pays en développement, estimant, dans le même cadre, qu’il est possible de transformer les défis rencontrés en opportunités réelles de coopération entre les pays pour booster le financement durable dans les différents secteurs d’activité.

Bouden a souligné, en outre, que les défis environnementaux actuels prennent des aspects économiques, sociaux et humanitaires, ajoutant que la transition vers une économie verte nécessite la conjugaison des efforts de tous les pays pour accélérer le rythme de rétablissement économique et lutter contre le réchauffement climatique, d’ici l’an 2030, et ce, dans le cadre d’une approche globale et multidimensionnelle, dont la conception doit être faite par les gouvernements, en coordination avec le secteur privé et la société civile.

Bouden a appelé, par ailleurs, à recourir davantage à la recherche scientifique et à l’innovation technologique, afin de développer des solutions durables facilitant la transition vers une économie verte.

Elle a recommandé d’encourager les projets porteurs dans ce domaine et de diversifier les sources de l’énergie verte, notamment l’énergie solaire et éolienne, d’autant plus que les facteurs climatiques dans les pays du Sud sont favorables au lancement de ce genre de projets.

Et de souligner l’impératif de développer les technologies de pointe dans la région arabe et d’assurer l’échange d’expertise et le transfert technologique entre les pays développés et ceux en développement. L’objectif étant de parvenir à mettre en place des politiques d’économie verte dans tous les pays sur un pied d’égalité.