« La Banque Centrale de Tunisie (BCT) vise la finalisation d’une stratégie nationale quinquennale sur les paiements numériques, dans l’optique de doter l’économie tunisienne d’un écosystème de paiements numérique, dynamique, sécurisé, interopérable, efficient et inclusif », selon la Vice-gouverneur de la banque, Nadia Gamha
Gamha, dont les propos sont rapportés, mardi, dans un communiqué de la BCT, a également évoqué le rôle prépondérant que, doit jouer l’écosystème tunisien de paiement (switch, prestataires, infrastructures et intermédiaires), précisant que la BCT vise à « offrir aux usagers des services de paiement plus attrayants et sécurisés dans un contexte marqué par l’évolution exacerbée du cash et l’amplification de l’économie informelle? ».
Risques cybernétiques
S’agissant de la prolifération des risques, notamment cybernétiques, Gamha a assuré que « l’objectif demeure la préservation de la résilience des infrastructures de paiement et par conséquent, la confiance des usagers envers les canaux de paiement alternatifs au cash »
« Ce sujet préoccupant ? interpelle le marché des paiements, régulateurs et prestataires, pour mettre en place ensemble, un dispositif de sécurité cohérent et en phase avec les standards internationaux » a-t-elle précisé, lors d’un workshop sur « Les principes fondamentaux des infrastructures de marchés financiers (PFMI) ».
Ce workshop s’est tenu en coordination avec la Banque Mondiale dans le cadre de l’assistance technique relative au projet de mise en œuvre de la politique de surveillance des systèmes et moyens de paiement de la BCT.
Ont pris part à ce workshop les gestionnaires des systèmes de paiement et de règlement ainsi que les prestataires des services de paiement et les cadres de la BCT. L’objectif étant la vulgarisation du concept de surveillance des systèmes de paiement en rappelant les standards de référence (BRI, 2012) et une meilleure préparation des infrastructures des marchés financiers aux missions de surveillance qui seront conduites ultérieurement.
Workshop de vulgarisation d’autant plus opportun qu’à l’ère du Numérique, force est de constater que la Tunisie accuse un certain retard dû à de vieux réflexes à une infrastructure obsolète
(Le Temps News avec TAP)