Sous le slogan « Le secret du désert est l’héritage parfumé », la 53ème édition du Festival international du Sahara à Douz se sera organisé du 23 au 26 décembre 2021.
La comité du festival a choisi un immense spectacle épique « Sahari Al Hob » Les déserts de l’amour du musicien Ridha ben Mansour à la cérémonie d’ouverture et de clôture. Il s’agit d’une scénographie, dirigée par le metteur en scène Hafedh Khalifa, avec l’écriture poétique de Beshir ben Abdel Adhim.
Ambiance épique et musique bédouine
« Sahari Al-Hob », Les déserts de l’amour est une immense œuvre virtuose épique avec la participation de pas moins de 200 acteurs, 20 chevaliers et 40 pouliches et chameaux. Le texte a été adapté de l’écrivain William Shakespeare sur l’œuvre Roméo et Juliette qui a été transformée en une épopée musicale évoquant le problème du fanatisme tribal, du racisme dans les tribus. Le spectacle traite aussi la thématique du désert et représente un appel à l’amour et à la tolérance humaine sur les sables purs du désert.
Dans sa vision artistique, le musicien Ridha ben Mansour a voulu s’inscrire dans la recherche sur la culture spectaculaire et la musique bédouine du désert et ce qu’elle représentait comme affluent de la culture nationale et arabe.
Quant à la mise en scène, le réalisateur Hafedh Khalifa a préparé une scénographie émouvante, tantôt statique tantôt, en s’appuyant sur des chevaliers, de la cavalerie, des chameaux et des figurants, avec plus de 200 participants, outre la diversité des vêtements selon la période historique, les batailles et les scènes festives. Le spectacle sera présenté au public dans la grande arène à Hnish, devant pas moins de 40 000 spectateurs.
Recherche scénique et instruments phares
Suite à un entretien avec lui, le réalisateur Hafedh Khalifa a souligné que ce spectacle est la troisième œuvre épique qu’il présentera au Festival international du Sahara à Douz, après avoir eu l’honneur de présenter les spectacles d’ouverture et de clôture des deux épopées, « La révolution du désert » et « Khadra».
Et d’ajouter : « Cette année, nous sommes convaincu de l’importance de soutenir ce festival. Merci à la direction qui a contribué à ce mariage culturel et cette grande joie. »
Sur le plan musical, Ridha Ben Mansour a souligné la dimension inhérente aux scènes, adoptée dans des œuvres antérieures telles que « Khadra » et « Messages de la liberté » : » Nous sommes appuyés sur la combinaison et la fusion de nombreux styles musicaux, tout en conservant les bases, qui est la musique bédouine avec ses instruments phares, comme la flûte et l’anche et les instruments à percussion tels que les tambours et les tambourins.
A noter que Slah Mssadek, Siham Mssadek, Abdellattif Boualeg, Saleh Jeday, Mouhamed Taoufik Khalafawi, Lotfi Najah, Amani Abdellaoui, Adam Jebali et Nadia Abid , Nadia Tlich et Kamel Zhiou, Hanene Chammem, Mohamed Boubaker, Ahmad souii et Chaima Frija seront parmi les participants.
KB