La Présidence du gouvernement a souligné dans un communiqué rendu public mardi, que la circulaire n°20, imposant des conditions de négociation avec la partie syndicale, n’a aucun rapport avec l’intention d’exclure la pratique du droit syndical.
L’objectif se veut d’assurer une coordination entre les ministères et les établissements publics, d’une part, et la présidence du gouvernement, d’autre part, a souligné la même source.
La Présidence du gouvernement a affirmé son engagement du respect du travail participatif. Elle a exprimé son attachement au dialogue social en tant que moyen de négociation sociale. « La circulaire a pour objectif de favoriser les conditions de succès des négociations sociales. »
La Présidence du gouvernement a réitéré, dans le même cadre, son engagement avec les partenaires sociaux. « La circulaire vise à assurer plus de transparence et de crédibilité envers le partenaire social. »
La Présidence a insisté, notamment, sur la conjoncture financière actuelle de la Tunisie. La circulaire vise, ainsi, à éviter les conventions, dont l’application est impossible sur le plan financier. Elle vise, aussi, à éviter les conventions signées sans coordination préalable.
L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) avait appelé, le 3 janvier courant, la cheffe du gouvernement Najla Bouden à retirer la circulaire n 20. Circulaire qui porte des mesures en infraction au droit de négociation, selon la centrale syndicale.