Le secrétaire général fraichement réélu de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi a souligné qu’en Tunisie, il y a de la place pour tous les citoyens à condition que chaque partie fasse son autocritique et œuvre à placer l’intérêt du pays au-dessus de toute autre considération.
S’exprimant, samedi à l’aube, après sa reconduction pour un second mandat à la tête de l’organisation ouvrière, aux termes des travaux du 25e congrès ordinaire de l’UGTT tenu les 16, 17 et 18 février courant à Sfax, Taboubi a affirmé que la Tunisie interpelle tous ses citoyens.
Répondant à une question sur les critiques adressées au président de la République en raison de ses prises de décisions unilatérales dans l’élaboration des politiques malgré les appels répétés de l’union au dialogue avec les diverses parties, le responsable syndical a souligné que l’union a des constantes auxquelles elle ne renoncera pas quelle que soit la conjoncture.
L’UGTT qui dispose d’un long parcours de militantisme à travers sa participation au mouvement de libération nationale et d’un sens aigu de patriotisme parviendra, a-t-il dit, à trouver des solutions tunisiennes pour surmonter cette étape très difficile, notant que l’union sera amenée à concilier entre son rôle national et social, en tenant compte de la dimension économique dans le cadre d’une approche garantissant l’interaction des aspects politiques et socio-économiques.
Il a fait savoir que dans sa motion interne, le congrès a décidé de charger le bureau exécutif de convoquer la tenue d’un conseil national extraordinaire consacré, exclusivement, à l’examen des orientations générales dans les domaines politique et socio-économiques dans le pays. Il a souligné la nécessité pour « toutes les parties de revenir à la raison et de se rendre compte que la question est liée à l’intérêt suprême du pays et non à un intérêt partisan étroit ».