L’Association tunisienne de néphrologie, d’hémodialyse et de transplantation rénale a organisé, ce mercredi 9 mars, une conférence de presse sous le signe « Comblons les lacunes de connaissances pour améliorer le traitement des maladies rénales », avec la participation de plusieurs médecins spécialistes en le traitement des maladies rénales, à l’occasion de la dix-septième Journée mondiale du rein, correspondant au 11 mars de chaque année.
Le secrétaire général de l’Association, Mohamed El Mongi Pacha, a a révélé qu’il y a plus de 12 000 patients en Tunisie qui sont sous hémodialyse, rappelant que le processus de dialyse est un processus artificiel de filtrage du sang, qui intervient dans la cinquième étape de l’insuffisance rénale et se fait 6 jours par semaine.
Pacha a appelé les Tunisiens à mentionner le statut de donneur sur leur carte d’identité, décrivant cela comme un comportement humain qui réduit le nombre de personnes souffrant d’insuffisance rénale. La détection précoce et la prévention sont la clé, d’après lui, pour éviter l’insuffisance rénale, considérant qu’une insuffisance rénale définitive ne signifie pas la mort et peut être traitée avec une greffe de rein.
Hadia Majri, membre de l’association, a indiqué que l’objectif de cette conférence est de sensibiliser les Tunisiens aux causes directes et indirectes de l’insuffisance rénale, alertant sur les répercussions négatives du diabète sur les reins et la consommation excessive de médicaments. Elle a, à ce propos, appelé à l’importance du dépistage précoce des lipides dans le sang. Elle a annoncé que l’association organisera dans les prochains jours des campagnes de sensibilisation sur les maladies rénales dans de nombreux centres commerciaux de différents gouvernorats.
Pour sa part, Lilia Ben Fatma, membre de l’association, a noté que les personnes atteintes de maladies chroniques sont les premières dans le processus d’investigation. Elle a souligné que les principaux symptômes de l’insuffisance rénale sont le sang qui coule pendant la miction et le gonflement des jambes, sans exclure que la maladie rénale soit une maladie génétique. Ben Fatma a mis en garde contre l’utilisation de manière non étudiée de médicaments en vente libre et d’herbes aléatoires, affirmant que « ce comportement répandu dans le pays expose les gens à l’insuffisance rénale ».