Critiquant l’interdiction de la société civile locale d’être présente sur place et dans les lignes avancées du travail des équipes officielles à Gabès, un nombre de mouvements, associations et organisations de la Société civile tunisienne ont annoncé à travers une déclaration commune la formation d’une cellule de crise et de pression pour agir en réponse à cette catastrophe, soulignant que « l’autorité n’a pas joué son rôle au niveau du contrôle des normes de sécurité maritime lors de l’accostage du navire dans le port tunisien, car l’État grec a réservé le même navire en raison de la lassitude de sa structure et de son non-respect des normes de sécurité. »
D’autre part, ils ont appelé à :
– L’activation immédiate de la Convention de Barcelone pour la protection de la Méditerranée de 1976, qui donne à la Tunisie le droit de demander de l’aide et d’accéder à toutes les institutions de la Convention, dont la plus importante est le Centre régional d’intervention d’urgence pour la pollution marine en Méditerranée.
– Fournir à l’opinion publique nationale des informations sur la réalité de la situation sans recruter toutes les institutions de l’État pour les confronter à l’implication du peuple et de la société civile pour y faire face et à leurs conséquences
– La suspension immédiate des unités contaminées et des usines chimiques marines du complexe chimique de Gabès.
Il convient de noter que cette déclaration a été signée par environ 48 organisations, mouvements, collectifs et associations, y compris : La LTDH, l’association DAMJ, le mouvement Stop Pollution, l’ASF, l’association Beity, le mouvement Baddel, l’OTJM, le FTDES, l’Uget et l’ATFD.
Rym