Le Musée national d’art moderne et contemporain (MACAM Tunis) a organisé une conférence de presse mercredi 27 avril 2022 afin de présenter le musée, ses composantes et ses différentes activités au grand public ainsi que le projet de son exposition inaugurale et passer en revue tous les travaux entrepris pour adapter le musée aux normes muséales internationales.
La directrice générale du musée, Rabaa Jedidi a mis l’accent sur les enjeux socio-culturels et artistiques liés à l’ouverture du premier musée spécialisé en arts visuels en Tunisie, passant en revue les différentes étapes qui ont été accomplies afin de mener ce projet à terme, dans les meilleures conditions possibles, malgré la crise du Covid et ses répercussions sur l’avancée des travaux de réaménagement.
De son côté, le chef du service de la conservation et de la restauration au musée, Slim Drissi, a souligné l’importance des réserves qu’abrite le MACAM Tunis qui assurent une fonction essentielle au sein du musée en proposant une zone fonctionnelle de conservation, d’étude et de gestion des collections, rappelant par la même occasion les différentes phases accomplies pour effectuer les transferts d’œuvres d’arts sous des conditions de conservation optimales, en vue de la programmation d’un chantier de collection.
Pour sa part, le commissaire de l’exposition inaugurale « Lueurs d’Histoire », Mohamed Ali Berhouma, a révélé les grandes lignes de cette exposition qui sera programmée pour deux années, et qui vise non seulement à restituer l’histoire du fonds national mais aussi à rappeler les grands sentiers de l’histoire de l’art en Tunisie depuis la fin du XIXe siècle jusqu’aux alentours de 1980.
Couronnement d’un processus colossal de préparation et de réaménagement, l’ouverture prochaine au public du Musée national d’art moderne et contemporain sera un véritable catalyseur positif de changement non seulement sur son micro-entourage immédiat (Cité de la culture de Tunis) mais également sur son environnement national et même international. Un véritable vecteur de redynamisation qui ne manquera pas d’enrichir, de manière palpable, le paysage culturel et artistique tunisien.