Pour la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA), « la situation actuelle commande de placer le dossier des médias publics au fronton des priorités du gouvernement ».
Dans une lettre ouverte adressée au président de la République Kaïs Saïed et à la cheffe du gouvernement Najla Bouden, l’Autorité de l’audiovisuel a appelé à « mettre un terme à la politique de marginalisation et aux tentatives d’instrumentalisation des médias publics », plaidant pour une solution définitive au vide administratif au sein de la télévision et de la radio nationales.
Pour l’Instance de régulation, reproduire les pratiques des gouvernements qui se sont succédé pourrait aggraver la crise des médias publics. Elle a, dans ce sens, invité la présidence du gouvernement à clarifier sa politique à l’égard des médias audiovisuels et à opérer un programme de réformes fondé sur une vision participative. « Toutes les parties concernées doivent être associées », a insisté l’Instance.
La HAICA a également appelé la présidence de la République et la présidence du gouvernement à nommer des candidats aux postes de Président directeur-général de la Télévision et de la Radio nationales et à résoudre les problèmes à caractère administratif et social liés notamment au rattachement de la chaîne radio « Zitouna » aux médias publics.
Les journalistes et employés de la chaîne radio « Zitouna », qui a été rattachée à l’établissement de la radio nationale, en novembre 2021, avaient observé, le 26 mai courant, une grève générale. Ce mouvement de protestation intervient sur fond d’échec des négociations sociales entre l’autorité de tutelle et les responsables de la radio nationale.
Les journalistes et employés de la chaîne radio « Zitouna », qui a été rattachée à l’établissement de la radio nationale, en novembre 2021, avaient observé, le 26 mai courant, une grève générale. Ce mouvement de protestation intervient sur fond d’échec des négociations sociales entre l’autorité de tutelle et les responsables de la radio nationale.
Les employés de la radio nationale ont également observé, le 25 mai courant, un mouvement de protestation, réclamant la nomination d’un directeur général à la tête de l’établissement.