Dans le cadre de tout un programme organisé en marge de la Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture, un documentaire autour de la torture dans les prisons a été projeté, hier mercredi 22 juin 2022, à la maison de la culture Ibn Rachik. Cette projection a aussi été accompagnée par un débat.
Réalisé par les journalistes Slim Kacem et Intissar Gassara à l’aide du journaliste Aymen Rezgui, ce documentaire a abordé le sujet de la torture dans les prisons tunisiennes, et a également donné l’occasion à Wajdi Mahouachi de raconter sa propre expérience.
« Il s’agit d’un documentaire illustrant l’expérience d’un jeune Tunisien, du mouvement de protestation à la prison et de la défense des droits des citoyens à la recherche du rétablissement de ses propres droits qui ont été violés pendant son expérience carcérale », indique l’équipe de la réalisation de cette œuvre.
Le secrétaire général de la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme (LTDH) et le président de l’OCTT ont été présents durant cet évènement conjoint entre ROOTS TV et l’Organisation contre la torture en Tunisie.
Il convient de noter que la date du 26 juin avait été proclamée « Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture » par l’Assemblée générale des Nations unies dans le but de célébrer le 26 juin 1987 représentant la date de l’entrée en vigueur de la convention contre la torture et d’autres peines ou traitements cruels.
Selon l’article 13 de la convention « tout Etat partie assure à toute personne qui prétend avoir été soumise à la torture sur tout territoire sous sa juridiction le droit de porter plainte devant les autorités compétentes dudit Etat qui procéderont immédiatement et impartialement à l’examen de sa cause. Des mesures seront prises pour assurer la protection du plaignant et des témoins contre tout mauvais traitement ou toute intimidation en raison de la plainte déposée ou de toute déposition faite».
« Tout Etat partie veille à ce que les autorités compétentes procèdent immédiatement à une enquête impartiale chaque fois qu’il y a des motifs raisonnables de croire qu’un acte de torture a été commis sur tout territoire sous sa juridiction », indique, en outre, l’article 12.
Rym