« Le meilleur moyen de se défendre est d’attaquer « un vieux dicton mais toujours d’actualité surtout du côté de la capitale de l’évacuation : Bizerte. En effet le torchon n’a eu de cesse de brûler entre d’une part l’ex-président en exil Abdesselem Saïdani claironnant depuis la France sa légitimité en dépit de la démission écrite qu’il avait adressée au club et aux autorités et Samy Belkahia l’actuel président du directoire provisoire en place. La gestion financière du démissionnaire durant son mandat avec absence de présentation durant de longues années d’un rapport financier annuel et bien détaillé a été à l’origine de l’interdiction de recrutement en plus de la fermeture des vannes de la part des bailleurs de fonds habituels. Une carence qui a poussé Belkahia à déposer une plainte contre son prédécesseur. Réaction virulente de ce dernier : Réclamation toujours via la justice d’une avance qu’il avait accordée aux caisses et dûment mentionnée au rapport financier lors de l’Assemblée Générale tenue le 11 Janvier 2019 au montant de 896869 mille dinars. Un seul perdant dans l’affaire, le Club Athlétique Bizertin risquant de continuer à manger son pain noir et à faire endurer à ses fervents supporters les affres les plus terribles de la peur à chaque fin de saison. Mais attention, il n’est pas dit qu’à tous les coups les Nordistes parviendraient à sauver leur peau au forceps et grâce à certains tours de passe passe car pour conclure, un autre vieil adage de stipuler : » Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se brise » !
Mohamed Sahbi RAMMAH