Cela fait déjà plusieurs années que vous rêviez de la semaine à 4 jours de travail en pensant aux week-ends de trois jours (c’est cool, hein ?). Raison de plus d’être heureux : la science vient de vous donner raison ! En effet, plusieurs études ont prouvé qu’il serait bénéfique pour l’Homme, mais également pour la planète, de supprimer un jour de travail par semaine (le 5ème, donc). On vous explique tout.
Alex Williams, sociologue et professeur à la très réputée City University de Londres, a été l’un des premiers à se pencher sur la semaine de 4 jours. Le jeune homme a d’ailleurs publié récemment un article appelé « Comment le week-end de 3 jours peut-il sauver le monde (et nous aussi) » sur le site The Conversation, afin de partager ses conclusions.
Premier point positif, celui sur l’environnement. Il suffit de faire preuve de logique pour comprendre que moins on travaille, moins on consomme d’énergie (électricité, essence, etc.). Retirer un jour de travail pour l’ajouter au week-end permet donc de faire des économies significatives. C’est notamment ce qu’expliquent nos confrères du DailyMail : « Si les Américains travaillaient sur le même rythme que leurs homologues européens, ils seraient capables de réduire leur consommation en énergie de près de 20%. »
Alors imaginez un peu ce qu’enlever un jour entier de boulot peut faire ! La partie la plus importante de nos dépenses en énergie ? C’est le trajet quotidien entre la maison et le bureau. Vient ensuite l’électricité, nécessaire pour garder les espaces de travail actifs et viables (lumières, ordinateurs, imprimantes, etc.). En effectuant les allers et retours et en occupant les bureaux une fois de moins chaque semaine, en fin d’année, le cumul de l’énergie économisée est tout simplement énorme.
Aujourd’hui, aux quatre coins du monde, le réchauffement climatique atteint un niveau critique et très inquiétant.
Si les gouvernements les plus puissants ne semblent pas réellement décidés à faire changer les choses, il faudra pourtant, un jour ou l’autre, prendre des mesures fortes de ce type afin de rectifier le tir et de sauver notre planète qui est en train d’agoniser.
Aux États-Unis par exemple, dans l’état de l’Utah, presque tous les fonctionnaires expérimentent d’ores et déjà cette semaine de 4 jours. Pour équilibrer, les autorités ont fait le choix d’étendre les horaires de travail du lundi au jeudi. Et finalement, les résultats ne se sont pas fait attendre ! En seulement 10 mois, le gouvernement de l’Utah a déjà économisé 2 millions de dollars sur les dépenses liées à l’énergie. Selon les estimations, cette réforme aurait notamment permis d’éviter le rejet dans l’atmosphère de 12 000 tonnes d’émissions de CO2, rien que pour l’année dernière.
Parlons des bénéfices, ceux dont les humains peuvent directement profiter. Une étude menée par des chercheurs de l’Université de l’État de l’Ohio, a démontré, en analysant quelque 7 500 personnes âgées de plus de 32 ans, que travailler plus de 60 heures par semaine triplait le risque d’attaques cardiaques, de cancers, de diabètes et d’arthroses. Et quand on sait que 72% des gens interrogés disent passer plus de 40 heures par semaine au bureau, il serait peut-être temps de faire quelque chose…
En 2015, une recherche suédoise a également permis de prouver que la semaine de 4 jours présentait l’avantage de faire diminuer le nombre de malades, et dans le même temps, d’augmenter la productivité des salariés.
Alors, qu’est-ce qu’on attend ?