Le comité de défense de la maire arrêtée de Tabarka Amal Aloui (Hayet Mbarki, Bassem Trifi et Abdennaceur Laouini, entres autres avocats) a annoncé aujourd’hui matin (jeudi 18 août 2022) que la demande de sa libération a été acceptée, et ce devant le tribunal de première instance de Jendouba. 

Photo publiée par l’ATFD

Ayant les larmes aux yeux, maître Hayet Mbarki était la première à annoncer la nouvelle de la libération de Amel. « Libération ! Amel est libérée ! Réjouissez-vous, habitants de Tabarka merci à vous, à tous ceux qui ont soutenu Amel et aux avocats, mes collègues qui l’ont défendu… Le meilleur reste à venir », a-t-elle ajouté. 

Ses amis, ses camarades et les activistes qui l’ont soutenu dès son arrestation, étaient présents sur place après avoir organisé aujourd’hui aussi une deuxième caravane de solidarité venue de Tunis à Tabarka spécialement pour cette affaire, et ont également célébré cette nouvelle en criant des slogans de victoire et d’autres contre la corruption. La présidente de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) Neila Zoghlami accompagnée de Halima Jouini et d’autres membres de l’association étaient présentes et ont participé pour la deuxième fois à cette caravane de solidarité. 

Photo publiée par l’ATFD

Le secrétaire général de la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme ( LTDH) Bechir Laabidi était aussi présent aujourd’hui à Tabarka avec des membres de différentes branches de la ligue. 

D’autre part, la nouvelle de la libération de Amel a été aussi célébrée sur les réseaux sociaux où les internautes ont félicité son mari Walid qui a quitté son travail à la Lybie pour venir soutenir son épouse durant cette épreuve, ses deux petits enfants, ses camarades, les habitants de Tabarka et les avocats qui n’ont pas hésité à la défendre. 

Rappelons, dans ce contexte, que le premier juge d’instruction auprès de tribunal de première instance de Jendouba avait refusé mercredi dernier, 10 août 2022, la demande de libération de la maire concernée. 

Rym

 

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    Des gens doivent rendre des compte : mettre en arrêt une mairesse elu en prison pour de simples soupçons est un acte louche.