Personne ne peut nier que le football tunisien est en crise et ce n’est certainement pas les derniers événements qui ont secoué la scène footballistique qui en sont la cause. Cette crise était bien dans l’air depuis le premier litige qui a opposé la FTF au CS Chebba, mais l’instance fédérale a réussi à cacher la vérité et à entretenir le flou. Les récentes « audiences » accordées par le président de la FTF à certains présidents de clubs, ses « aides » financières à d’autres et l’argent versé à titre de contribution aux dépenses des clubs des divisions inférieures, n’étaient au fait que de la poudre aux yeux et des tentatives du président de la FTF d’amadouer les présidents des clubs afin de les avoir de son côté. Il voulait gagner du temps et assurer ses arrières.
Mais voilà que la décision inattendue du TAS est venue chambouler tous les programmes établis par l’exécutif fédéral et son président. Une décision qui, au-delà de son importance pour le CS Chebba qui retrouve sa place en Ligue 1, met à nu la gestion de la FTF et dénonce ses pratiques au détriment de l’éthique sportive et des valeurs du sport.
En effet, cette décision et celles qui vont suivre de la part du TAS dans le dossier présenté par le CSC et qui touche l’intégrité de la FTF et celle du CA, vont constituer un véritable séisme auquel ne pourra certainement pas résister Wadi Jerri et sa bande.
Aujourd’hui et après le report de la journée inaugurale du championnat de la Ligue 1 à 8 minutes du coup d’envoi des rencontres ne peut qu’annoncer une véritable sous prétexte d’incapacité des forces sécuritaires à assurer le bon déroulement des rencontres, cache mal le malaise du football tunisien et annonce probablement un nouveau séisme.
H.R