Après avoir protesté contre le projet de loi relatif à l’interdiction des attaques contre les sécuritaires l’année dernière devant le siège du parlement, un groupe de 8 jeunes activistes comparaîtront le 14 octobre prochain devant le tribunal de première instance de Jendouba pour « outrage à un fonctionnaire public » suite à une plainte déposée par l’un des syndicats sécuritaires.
Selon les avocats, les noms des activistes accusés.ées dans cette affaire sont comme suit : Anis Harrathi, Jawaher Channa, Ayoub Amara, Samar Tlili, Mariem Mnaouer, Wael Naouar, Rania Amdouni et Wajdi Mehouachi.
Dans un communiqué publié lundi 10 octobre 2022, la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme a exprimé son soutien à ces jeunes activistes, en considérant qu’ils sont poursuivis pour avoir exprimé pacifiquement leurs avis. Par la même occasion, la LTDH a appelé à la cessation des poursuites judiciaires contre les activistes à la société civile et les défenseurs des droits de l’homme en notant qu’il s’agit d’un ciblage alarmant et progressif durant la dernière période. D’autre part, un nombre d’activistes ont appelé sur les réseaux sociaux à se mobiliser dans le but de les soutenir et de lutter contre « l’impunité » et contre ce qu’ils considèrent comme « abus de pouvoir policiers exercé par certains agents appartenant aux syndicats ».
Pour sa part, l’Union générale des étudiants de Tunis (UGET) a déclaré sa solidarité avec les 8 jeunes activistes concernés en soulignant qu’il s’agit « d’accusations fabriquées par les syndicats sécuritaires ».
Rym