« Il est impérieux que la Commission nationale de réconciliation pénale entame ses activités », a affirmé le président de la République, au cours de son entrevue, jeudi, au palais de Carthage, avec le président de la Commission, Makram Ben Mna.
« L’Etat met à la disposition de la Commission tous les moyens pour jouer son rôle dans les meilleures conditions et dans les délais fixés par le décret-loi la créant », a-t-il indiqué, mettant l’accent sur la nécessité d’œuvrer à réaliser les objectifs de la réconciliation pénale.
A ce propos, il a tenu à souligné qu’il ne faut céder aucun millime appartenant au peuple tunisien.
Selon un communiqué de la présidence de la République, le président de la Commission a informé le chef de l’Etat de l’intention de nombre de personnes impliquées dans des affaires financières de réconcilier, en vertu des dispositions du décret-loi, faisant remarquer qu’il ne reste encore que quelques textes à finaliser, avant l’entrée en vigueur de la Commission.
Dans le même contexte, Ben Mna a remis au président de la République le statut de la Commission.