L’initiative nationale pour sauver le processus du 25 juillet verra la lumière après la mise en place du Parlement, soit à la fin du mois de mars 2023, annonce Mahmoud Ben Mabrouk, porte-parole du mouvement . Dans une déclaration accordée aux médias, lors de la conférence de presse tenue mardi, à Tunis, par le Harak, Ben Mabrouk a souligné que cette initiative « ne peut qu’être placée sous tutelle du président de la République Kaïs Saïed qui est l’artisan du processus du 25 juillet ».
« Cette initiative sera dirigée par le Harak, qui a largement remporté le 1er tour des Législatives et dont 80 candidats disputeront le second sous sa bannière », a-t-il ajouté. Ben Mabrouk a fait savoir que sa formation politique a officiellement invité le président de la République, la présidence du gouvernement et les organisations nationales dont l’UGTT et l’ordre des avocats, à participer à son initiative de salut.
Il a, dans ce contexte, précisé que cette initiative repose sur quatre axes principaux, à savoir l’impulsion des investissements, la trêve sociale avec les partenaires sociaux, la réforme de la justice et l’établissement de canaux de communication entre la présidence de la République et les autres intervenants dans la sphère publique.
Pour sa part, le secrétaire général adjoint du Harak du 25 juillet, Hatem Yahyaoui, a fait savoir que la centrale syndicale est en train d’étudier l’initiative annoncée par son groupe politique. D’autres parties pro-25 juillet ont fait part de leur volonté d’adhérer à l’initiative nationale de salut, a-t-il dit. Le Harak du 25 juillet avait appelé, récemment, à la formation d’un front de salut dans le cadre d’une initiative lancée par le mouvement. Ce front regroupera « toutes les forces nationales, organisations et partis politiques, qui croient en les objectifs du processus du 25 juillet » et ce, en concertation avec le président de la République, Kaïs Saïed.