Le ministère de la Famille, de la femme, de l’enfance et des séniors a affirmé, mercredi, l’engagement de la Tunisie à promouvoir les conditions des femmes et à soutenir leur contribution au développement en partenariat avec la société civile, soulignant l’importance de l’autonomisation économique des femmes et des filles tunisiennes.
Dans un communiqué, à l’occasion de la Journée internationale des femmes célébrée le 8 mars de chaque année, le ministère a indiqué que cette journée constitue un rendez-vous annuel pour évaluer les réalisations accomplies aux niveaux national et régional afin d’améliorer les conditions des femmes tunisiennes.
Le département a rappelé l’importance de renforcer la résilience économique des femmes et filles tunisiennes dans le cadre du respect des principes d’égalité, de la citoyenneté et de l’équité des chances entre les hommes et les femmes, soulignant que le nouveau programme « Samida » d’autonomisation économique des femmes victimes de la violence vise à renforcer la résilience économique et sociale des femmes.
Le ministère a rappelé que 1050 femmes tunisiennes ont bénéficié du programme national d’entrepreneuriat féminin et d’investissement selon le genre « Raydet » qui a mis une ligne de crédit pour soutenir des projets lancés par des groupes en situation de vulnérabilité dont les femmes victimes de violence.
Le ministère a passé en revue les différentes réalisations accomplies au profit des femmes, citant, notamment, la création d’un observatoire national de lutte contre les violences faites aux femmes et d’un numéro vert 1899 dédié aux signalements des cas de violences faites aux femmes qui est opérationnel tous les jours de la semaine.
Le communiqué a rappelé, également, la publication d’une circulaire conjointe entre les ministères de la femme et de la santé relative à l’octroi d’un certificat médical préliminaire aux femmes victimes de violences gratuitement et dans dans un délai ne dépassant pas 48 heures.
Le ministère de a fait savoir que le nombre de centres d’hébergement des femmes victimes de violences est passé de 2 à 10 établissements, suite à des conventions signées avec plusieurs associations.
Par ailleurs, le ministère a loué les efforts déployés par tous les partenaires, composantes de la société civile, personnalités nationales et médias en vue de défendre les droits des femmes.