Dans le cadre du plaidoyer du projet « Sharek », la fondation Heinrich Böll a présenté, ce mardi 6 juin, son « Livre blanc » intitulé : « Une nouvelle politique de la jeunesse pour la Tunisie », lors d’une conférence de presse tenue à Hammamet. Ce livre vise à développer les capacités des adolescents et des jeunes, de renforcer leur participation à organiser leurs communautés aux niveaux local et national, et leur permettre d’exprimer leurs intérêts et d’assumer des responsabilités. 

Il s’agit d’un recueil de réflexions sur les aspirations des jeunes de quatre régions de la Tunisie (Grand Tunis, El Kasserine, Bizerte et Sfax) et de divers acteurs de la société tunisienne.

Formulées entre 2021 et 2023 dans le cadre de la continuité de deux projets : « Gagne ta vie » et « Sharek », ces réflexions reposent sur six axes principaux, à savoir « Les droits des générations futures – L’environnement », « Le droit au travail et au développement régional », « Le droit à la participation », « Le droit à l’éducation », « Le droit à la dignité et à la sécurité physique lors des poursuites policières » et « Les droits de la jeune femme face à la violence sociale ». 

Le livre blanc de la fondation Heinrich Böll comprend, par ailleurs, un nombre de constats, analyses, recommandations et suggestions qui concernent plus d’une question, notamment : « l’importance de la réduction du décalage entre les exigences du marché et le système d’enseignement et du manque de coopération entre les établissements d’enseignement formel et les différents cadres associatifs et sociaux » et « la nécessité de promouvoir l’éducation et civique dès le plus jeune âge suivant des méthodes d’enseignement créatives et de consolider la démocratie participative et de renforcer les capacités des jeunes surtout dans les zones défavorisées ».

Ce projet vise, en outre, à transmettre toutes ces aspirations et revendications aux décideurs politiques, ministères et autorités concernées, ainsi qu’à toutes les parties prenantes.

Le lancement de ce « Livre Blanc » était précédée d’un panel organisé en collaboration avec l’Institut arabe des Droits de l’Homme (IADH), autour de « l’importance de l’éducation dans sa forme formelle mais surtout informelle et non-formelle pour offrir un apprentissage de qualité en Tunisie ». 

Rym