Chaque jour, l’intelligence artificielle s’impose davantage comme un acteur clé de notre quotidien. Ses avancées éblouissantes promettent de résoudre des problèmes jusque-là insolubles, simplifiant notre vie. Cependant, des questions émergent quant à l’utilisation éthique de cette technologie. Certains individus peu scrupuleux se servent de l’IA pour plagier ou détourner le travail d’autrui. D’autres craignent qu’elle ne porte atteinte à nos droits fondamentaux, notamment en matière de confidentialité et de vie privée. Des voix s’élèvent, alarmistes, voyant en elle une menace pour les droits fondamentaux de l’homme.
Appel à protéger les droits humains
En effet, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a appelé ce vendredi la communauté internationale à prendre des mesures de protection des droits humains et de supervision de l’intelligence artificielle Protéger l’humain face à la machine. Le conseil des droits de l’homme de l’ONU a adopté vendredi par consensus ne résolution sur la supervision de l’intelligence artificielle. La résolution appelle à promouvoir la « transparence » des systèmes d’IA et à veiller à ce que les données destinées à cette technologie « soient collectées, utilisées, partagées, archivées et supprimées » selon des modalités compatibles avec les droits humains, avait rapporté l’agence AFP.
Le Conseil s’était déjà penché sur les nouvelles technologies dans leur ensemble, mais c’est la première fois qu’il examinait avec attention le développement de l’IA. Cette résolution souligne l’importance de « garantir, promouvoir et protéger les droits de l’homme tout au long du cycle de vie des systèmes d’intelligence artificielle », a fait valoir l’ambassadeur sud-coréen, Yun Seong-deok, tandis que son homologue américaine Michèle Taylor estimait que la résolution était un « pas en avant » pour le Conseil, selon la même source.
Le Conseil s’était déjà penché sur les nouvelles technologies dans leur ensemble, mais c’est la première fois qu’il examinait avec attention le développement de l’IA.Et d’ajouter que cette résolution souligne l’importance de « garantir, promouvoir et protéger les droits de l’homme tout au long du cycle de vie des systèmes d’intelligence artificielle », a fait valoir l’ambassadeur sud-coréen, Yun Seong-deok, tandis que son homologue américaine Michèle Taylor estimait que la résolution était un « pas en avant » pour le Conseil, d’après l’agence susmentionnée.
« Nous sommes profondément préoccupés par l’utilisation de la technologie pour restreindre les droits humains », y compris en empiétant sur « la vie privée », a-t-il dit.
« Nouvelle société autour de l’intelligence artificielle »
Pour sa part, l’entrepreneur américain a expliqué, sur Twitter, que sa nouvelle start-up ambitionnait de «comprendre la réalité». Elon Musk a annoncé mercredi le lancement d’une nouvelle société axée sur l’intelligence artificielle, un projet encore mystérieux qui devrait être dévoilé plus en détail vendredi. «Le but de xAI est de comprendre la véritable nature de l’univers», indique la start-up sur son site, sans plus de précision. Elon Musk a lui expliqué, sur Twitter, que xAI ambitionnait de «comprendre la réalité». Le site annonce une séance de questions/réponses vendredi sur Twitter pour évoquer ce nouveau venu de l’IA, lit-on sur le site « sud ouest ».
L’équipe de xAI, «dirigée par Elon Musk», selon le site, est composée de spécialistes reconnus de l’intelligence artificielle, dont certains viennent d’OpenAI, créateur de ChatGPT, de Google ou Microsoft. Lors d’une interview sur la chaîne Fox avec le présentateur Tucker Carlson, en avril, Elon Musk avait indiqué qu’il prévoyait de «créer une troisième option» parmi les poids lourds de l’IA, en plus de Microsoft/OpenAI et Google. Les deux géants de la tech ont créé les interfaces les plus avancées en matière d’IA dite générative, qui proposent des réponses écrites à tout type de questions formulées en langage courant. «Nous sommes très en retard», avait reconnu l’entrepreneur. Il avait appelé son projet «TruthGPT», parlant d’un logiciel d’IA «qui cherche la vérité au maximum, qui essaye de comprendre la véritable nature de l’univers». Selon Elon Musk, un modèle d’intelligence artificielle «qui s’intéresserait à l’univers ne détruirait probablement pas l’espèce humaine, parce que nous sommes une partie intéressante de l’univers. Espérons qu’il pensera de cette façon », selon l’agence AFP.
Ghada DHAOUADI (avec agences)