Des représentants du secteur privé arabe ont appelé les dirigeants arabes à réaliser les quatre libertés de circulation des personnes, des capitaux, des biens et des services pour favoriser l’intégration économique arabe, selon un communiqué publié mardi, par l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’artisanat (UTICA).
Cet appel a figuré parmi les principales recommandations adoptées par ces représentants dans le cadre de la » Déclaration de Bahreïn pour le secteur privé arabe « , laquelle a été adoptée en marge du 134ème Conseil d’administration de l’Union des chambres arabes tenu, les 10 et 11 septembre 2023, à Manama (capitale du Bahreïn) et auquel a pris par le président de l’UTICA Samir Majoul, d’après la même source
Cette déclaration, qui sera soumise au 5ème Sommet arabe pour le développement économique et social, prévu les 6 et 7 novembre 2023 à Nouakchott, en Mauritanie, a été adoptée au terme de deux journées de discussions, lesquels ont porté notamment sur des questions relatives à la sécurité alimentaire arabe, à l’énergie, la numérisation, l’éducation et la formation, le transport et la logistique.
Le conseil d’administration de l’Union des chambres arabes a également recommandé de redoubler les efforts pour réaliser l’intégration économique et sociale arabe, de mettre en place un calendrier réaliste et progressif pour réaliser cette intégration et d’élaborer une stratégie arabe pour la transformation numérique et l’économie circulaire et participative.
Il s’agit également de la mise en place d’une stratégie arabe pour les énergies renouvelables et le développement de projets d’interconnexion énergétique et de transport terrestre, maritime et aérien pour favoriser la circulation des marchandises, le tourisme, l’investissement et le déplacement de la main-d’œuvre.
Parmi les recommandations adoptées par le conseil, figurent la création d’hubs portuaires connectés au réseau de lignes maritimes des pays arabes et du monde et la mise en place de zones logistiques liées aux sites de production industrielle et agricole.
Il s’agit également de l’adoption d’une politique arabe commune en matière d’éducation, afin de réformer les programmes d’enseignement pour répondre aux besoins du marché du travail et inciter le secteur privé arabe à prendre des initiatives permettant la création d’institutions scientifiques et de recherche, outre la création d’un mécanisme arabe commun pour soutenir la recherche scientifique.
La déclaration de Bahreïn a préconisé de conjuguer les efforts pour assurer la sécurité alimentaire et hydrique arabe, et ce, via l’adoption de technologies agricoles modernes et d’une agriculture intelligente ainsi que le développement de zones logistiques pour le commerce et l’investissement alimentaire, à travers l’encouragement de l’entreprenariat des jeunes.