Les huissiers notaires ont observé, mardi, devant le siège du ministère de la Justice, une grève générale et un rassemblement de protestation pour dénoncer « l’attitude du ministère de tutelle qui continue d’ignorer leurs revendications légitimes », selon leurs dires. Les notaires réclament, notamment, la publication d’un statut régissant la profession conformément aux normes internationales.
Le président de l’Association nationale des chambres des notaires, Kaïs Kabada, a estimé que les revendications des huissiers sont nationales et non pas sectorielles. L’objectif est de codifier la profession, la protéger des intrus et redonner à ce corps la place qu’il mérite au sein du service judiciaire, a-t-il précisé.
La profession des notaires ne dispose pas des mécanismes de protection légale, a-t-il déploré, ajoutant que le taux de chômage est élevé dans ce secteur. Dans ce contexte, Kabada a souligné que l’Association œuvre, en collaboration avec des membres du Parlement à présenter une initiative législative en vue de faire passer une loi portant organisation de la profession des huissiers notaires.