Un militaire américain meurt lundi en s’immolant par le feu devant l’ambassade d’Israël à Washington. Ce geste extrême a été effectué en signe de protestation contre la guerre génocidaire israélienne à Gaza.
Un membre actif de l’armée américaine s’est immolé par le feu devant l’ambassade d’Israël à Washington, DC, selon des responsables, dans un acte de protestation contre la guerre dévastatrice d’Israël à Gaza. Aaron Bushnell, 25 ans, a été transporté d’urgence à l’hôpital dimanche avec des « blessures critiques mettant sa vie en danger », selon le service des incendies de la capitale américaine, lit-on sur le site d’ Al Jazeera.
Le service a déclaré, le 26 février 2024, que les intervenants d’urgence se sont précipités sur les lieux juste avant 13 heures (18h00 GMT) en réponse à un « appel pour une personne en feu devant l’ambassade d’Israël ». Ils ont constaté que des agents du Secret Service américain avaient déjà éteint le feu, selon la même source. La Force aérienne américaine a confirmé que l’incident impliquait un membre en service actif.
Selon les médias américains, Bushnell se serait diffusé en direct sur Twitch, portant une tenue de camouflage et déclarant qu’il « ne serait pas complice de génocide » avant de se couvrir de liquide. Il s’est ensuite enflammé en criant « Palestine libre! » jusqu’à ce qu’il tombe au sol. Les images ont depuis été supprimées de Twitch. La police locale a déclaré qu’elle enquêtait sur l’incident. La police a également indiqué qu’une équipe de déminage avait été appelée sur les lieux en raison d’un véhicule suspect qui pourrait être lié à la personne en question. Elle a plus tard précisé qu’aucun matériau dangereux n’avait été trouvé.
L’ambassade d’Israël a déclaré que tous les membres de son personnel étaient en sécurité, a indiqué un porte-parole au New York Times, a rapporte Al Jazeera. Au cours des 143 derniers jours, Israël a tué près de 30 000 Palestiniens dans l’enclave côtière assiégée. Dans des images vidéo enregistrées avant et pendant son auto-immolation, Bushnell déclare qu’il « ne sera plus complice de génocide » et qu’il est « sur le point de s’engager dans un acte de protestation extrême, mais comparé à ce que les gens vivent en Palestine aux mains de leurs colonisateurs, ce n’est pas du tout extrême ».
Plongés dans une réalité brutale, les cinq derniers mois ont teinté la terre de Gaza de toutes les nuances de douleur. Au cœur de cette toile, la transmission de la vérité s’est révélée être une mission coûteuse, exigeant le tribut ultime de journalistes, de médecins, de membres du personnel médical et de nombreux citoyens. Des vies ont été sacrifiées, des maisons ont été réduites en ruines, et des rêves ont été ensevelis aux côtés de personnes coupables d’aucun crime, si ce n’est d’aimer leur pays, leur ville natale, et de le défendre dans cette guerre totale.
Dans ce panorama, la culture s’est militarisée, des stars ont lancé des appels urgents à la préservation de Gaza. Des manifestations ont éclaté aux quatre coins du globe, signe que les peuples occidentaux refusent désormais d’ingérer les mensonges et les vérités falsifiées qui ont marqué leur jeunesse. Des influenceurs occidentaux ont pris la parole, appelant au boycott de nombreuses marques, démontrant une connaissance profonde de la cause palestinienne et exigeant l’arrêt des crimes à Gaza. Cependant, au milieu de ces actes de solidarité, aurions-nous jamais imaginé que certains se soulèveraient au point de sacrifier leur vie pour transmettre la voix de la vérité ?
Ghada DHAOUADI