Tenue du 14 au 16 mars 2024 au Théâtre de l’Opéra dans la Cité de la Culture de Tunis, la 22ème session du Festival de la chanson tunisienne, dédiée à la cause palestinienne sous le slogan « Pour la Palestine », a été l’occasion de présenter divers spectacles musicaux engagés, animés par différents artistes, comme Lotfi Bouchnak, Oumaima Al Khalil, Slah Mosbah, Asma Ben Ahmed, Mehrzeya El Touil, Ahmed Rebai et Mortadha Fetiti. Le côté technique, ayant joué un rôle primordial au niveau de la réussite de cet événement marquant, nous avons choisi d’interviewer le directeur technique des trois récentes sessions du Festival de la Chanson Tunisienne (20, 21 et 22), Aymen Boughdiri.
Boughdiri a indiqué au Temps News que les défis auxquels il a été confronté avec toute l’équipe technique, en tant que responsable chargé d’exécution et de supervision des axes de la lumière, du décor et du son, étaient liés principalement à l’énorme challenge de la gestion des contraintes de temps. D’après ses mots, la responsabilité qu’il a assumée, même si elle était difficile, représentait et représente encore une opportunité pour lui pour développer de l’expérience et rehausser le niveau d’ambition pour des objectifs de carrière et des paris professionnels à relever.
« J’ai travaillé jour et nuit sur cet événement, et je me suis retrouvé parfois obligé d’être présent durant environ 18 heures non-stop. Je m’y suis bien pris et mon but principal était de superviser tous les détails et de faciliter les travaux menées par diverses équipes en élaborant une certaine stratégie synchronisée d’action et de fonctionnement. D’autre part, notre équipe, composée d’un certain nombre d’ingénieurs de son, ingénieurs vidéo et techniciens, a déployé des efforts colossaux pour faire aboutir la 22ème session du festival. En effet, les membres de notre équipe technique ont prêté attention à tous les détails en œuvrant, d’une manière étudiée, à la création d’un cadre audiovisuel adéquat. L’impact de leurs efforts, leur compétence et leur travail acharné était ancré dans les moindres détails de tous les spectacles au niveau de l’image, de l’éclairage et l’ambiance générale harmonieuse », a-t-il expliqué au Temps News.
Aymen Boughdiri a souligné qu’il s’agit d’un processus de succès continu, cumulé et évolutif lancé depuis la 20ème session organisée du 30 mars au 03 avril 2021.
Et d’ajouter : « La mission d’organiser la 20ème session du festival, ou comme j’aime l’appeler “ la session du retour “, représentait une tâche difficile compte tenu qu’il s’agissait d’une reprise après un arrêt de 12 ans. Mais finalement, nous avons été en mesure d’en faire un succès avec un petit budget et malgré la pression des délais impartis. D’ailleurs, le résultat respectueux que nous avons pu atteindre a été plébiscité par les autorités de tutelle qui ont décidé ensuite de doubler le budget de la 21ème session du festival, ce qui a permis de travailler dans des conditions plus confortables. Cette décision a ouvert de nouvelles pistes et de nouveaux horizons, et nous a également permis de formuler et présenter des propositions à caractère novateur ».
Rym CHAABANI