L’Agence mondiale antidopage (AMA) a déclaré que l’Agence nationale tunisienne antidopage (ANAD) ne s’est pas conformée à ses recommandations relatives à l’amendement de la version 2021 du Code mondial antidopage dans ses textes juridiques.
L’AMA a indiqué dans sa déclaration qu’elle avait accordé à l’ANAD un délai de quatre mois à partir de novembre dernier pour apporter un certain nombre de modifications à ses textes juridiques, mais que les problèmes de non-conformité n’ont pas encore été résolus, notant dans le même temps que l’Agence nationale antidopage ne s’est pas opposée à un certain nombre d’observations liées à la non-conformité.
Elle a ajouté que la non-conformité finale avec le Code mondial antidopage rend la Tunisie vulnérable aux sanctions sportives jusqu’à ce qu’elle revienne dans le giron de l’AMA.
Le communiqué du MJS
Pour sa part, le ministère de la Jeunesse et des Sports a publié un communiqué sur sa page facebook officielle, indiquant que « l’Agence nationale antidopage avait reçu quelques observations concernant l’arrêté n° 187 de 2024 relatif à l’organisation administrative et financière et aux modalités de fonctionnement de l’Agence le 5 avril 2024 date à laquelle l’arrêté a été publié au Journal officiel le 6 avril 2024. L’ANAD avait exigé quelques amendements pour s’assurer de la conformité totale avec les normes internationales au plus tard 21 jours avant le 29 avril 2024, ce qui a nécessité l’émission d’un arrêté de révision ».
« Malgré la brièveté du délai accordé par la structure internationale (21 jours), le ministère de la Jeunesse et des Sports et les agences gouvernementales intervenantes ont tenu à compléter ce qui était requis dans les délais et à soumettre le projet de révision au Conseil des ministres, qui l’a approuvé lors de sa session du 29 avril 2024 », a ajouté le communiqué du ministère.
Le ministère a également indiqué que l’AMA avait précédemment demandé à l’Agence nationale antidopage de revoir le système juridique dans le domaine et d’amender 3 textes juridiques dans un délai de 4 mois, soit le 6 avril 2024 au plus tard afin d’assurer sa conformité avec les standards internationaux.