Les frères Zouaoui, si Larbi et si Youssef, ne sont plus à présenter tellement leur parcours en qualité de joueurs puis par la suite de techniciens est des plus étoffés, des plus performants. Ils ont roulé leur bosse un peu partout que ce soit à l’étranger ou du côté de chez nous avec toujours des expériences concluantes en adéquation avec leurs riches connaissances et leur profonde maitrise du métier. Deux Hommes charismatiques, sages, meneurs de troupes et surtout à la discrétion parfaite. Méticuleux et pointilleux peaufinant les moindre détails et exigeants vis-à-vis d’eux-mêmes en premier lier avant de réclamer la perfection de la part de leurs subordonnés. Nous pouvons en attester sans la moindre hésitation pour avoir eu l’insigne honneur et privilège de les côtoyer de très près.
Justement cette intransigeante rigueur est différemment perçue par leurs deux employeurs. Au parc (B), le travail de l’ainé si Larbi à la direction technique est grandement apprécié par le directoire » sang et or ». Revirement à 180°aux antipodes du côté de Bizerte. Si Youssef fut appelé à la rescousse par Samir Yakoub un certain 12 février 2024 en qualité de responsable général des catégories des jeunes pour y mettre de l’ordre et bannir la gabegie y régnant. Chambardement complet des méthodes anciennes de travail empreintes d’empirisme, d’approximation, de laxisme voire de laisser aller. Les résultats suivirent avec amélioration notable de toutes catégories.
Seulement voilà, cette discipline de fer ne parut pas au bon gout de certains techniciens parmi ses subordonnés (pas tous faut-il le souligner avec force). Une large campagne de dénigrement fit son apparition sur quelques réseaux sociaux inféodés à ces rares commanditaires. Finalement, Samir Yakoub comme partout ailleurs, décida de se séparer de si Youssef sous la pression de la rue. Une grosse perte pour les Cabistes, car se séparer d’une pointure de la trempe de si Youssef ne pourrait que se traduire dans le très proche avenir par un retour à la case départ, à la dégradation voire à la perte du potentiel prometteur du riche vivier local. Si ce n’est grandement regrettable pour cette attachante boite au passé si glorieux, si reluisant…
Mohamed Sahbi RAMMAH