La balance commerciale énergétique est déficitaire de 3182 millions de dinars à fin mars 2024, contre un déficit de 2785 MD à fin mars 2023, soit une augmentation de 9%, en tenant compte de la redevance du gaz algérien exportée, selon la conjoncture énergétique mars 2024, publiée jeudi par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.
Ce déficit énergétique est expliqué par des importations des produits énergétiques de 3822 MD, plus importantes que les exportations qui sont d’une valeur de 797 MD, selon le graphique de la Balance commerciale énergétique.
En comparaison avec la même période de l’année 2023, la valeur des exportations des produits énergétiques a augmenté de 17%, et les importations ont accru de 10%.
Selon l’Observatoire national de l’énergie et des mines, les échanges commerciaux dans le secteur de l’énergie sont très sensibles à trois facteurs à savoir les quantités échangées, le taux de change $/D et les cours du Brent, la qualité de référence sur laquelle sont indexés les prix du brut importé et exporté ainsi que les produits pétroliers.
Le taux de change s’est maintenu au même niveau de l’année dernière, les quantités échangées ont baissé et le cours du Brent a augmenté à fin mars 2024 par rapport à fin mars 2023.