Wolverhampton avait provoqué un vote remarqué en Premier League. Déçus du rendement de la vidéo assistance (VAR), les Wolves ont été à l’origine d’un vote collégial des 20 écuries du championnat anglais pour savoir si la VAR allait être conservée ou non la saison prochaine. Et le verdict est sans appel. 19 clubs ont voté en faveur du maintien du VAR.
Quelques semaines après que Wolverhampton a remis en cause la présence du VAR dans le Championnat anglais, les vingt clubs de Premier League se sont prononcés, hier, en faveur du maintien de l’arbitrage vidéo lors d’une assemblée générale.
Les clubs de Premier League ont été appelés à voter pour une modification des règles du championnat. À l’ordre du jour, la suppression de la VAR dès la saison prochaine. Un vote impulsé par la demande de Wolverhampton, qui, selon le Guardian, n’a pas abouti, mais qui permet aux clubs et au championnat anglais d’entamer une discussion sur les possibles améliorations à apporter à l’outil. Par communiqué, les Wolves détaillaient leur raison : « Le club avance que l’utilisation de la VAR a amené à un désengagement des fans dans les stades à cause de ses effets sur l’expérience de match, avec de l’apathie, de l’hostilité et une érosion de la confiance accordée aux officiels ».
Pour contrebalancer, il y a quelques jours, la Premier League statuait sur les différents chiffres autour de la VAR lors de l’exercice 2023-2024, et les conclusions étaient très positives. Sur les 110 interventions listées tout au long des 38 journées, seules 5 ont été jugées comme étant des erreurs. Les 105 autres cas où la VAR a été mise à contribution ont permis d’éviter des erreurs d’arbitrage. Dans une étude relayée par ESPN, on remarque que les Wolves ont été l’équipe qui a le plus pâti des décisions de la VAR, avec un déficit de 7 points. Au contraire, Fulham a le plus bénéficié de l’arbitrage vidéo avec un bonus de 5 points.