En Tunisie, où le pouvoir d’achat du citoyen lambda ne cesse de se détériorer, nombreux sont ceux qui se tournent vers les prêts sociaux pour subvenir à leurs besoins. Face à une économie en difficulté et à un coût de la vie en constante augmentation, les ménages tunisiens trouvent dans les prêts sociaux une solution cruciale pour faire face à leurs dépenses quotidiennes et imprévues.
La valeur des prêts sociaux octroyés par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) dans leur nouvelle formule a dépassé les 16 millions de dinars (MD) depuis le 1er avril, a indiqué mercredi le PDG de la CNSS, Mohamed Kraiem. Dans une déclaration aux médias en marge de la troisième rencontre régionale des cadres régionaux et locaux des caisses sociales à Mahdia, il a expliqué que le taux d’approbation des demandes a, à cet effet, atteint environ 80 %, lit-on sur le site de l’agence TAP.
Les principales raisons du rejet d’un certain nombre de dossiers par le comité d’octroi des prêts personnels et de crédit auto sont essentiellement le dépassement par certains demandeurs du plafond limite de déduction (40%) outre la non adhésion de certains travailleurs à la caisse, a-t-il précisé.
La Caisse aspire à développer ses relations avec ses clients en obtenant le label « Marhaba » de la qualité des services publics et en bénéficiant de la formation programmée lors de cette rencontre, a-t-il dit.
Il a souligné que la CNSS, en tant que structure orientée vers le service, s’emploie à fournir les ressources humaines et matérielles nécessaires pour obtenir ledit label, tout en essayant de rapprocher le service, en simplifiant les procédures et en adoptant la numérisation.
De son côté, la directrice générale de la formation et du développement des compétences à la présidence du gouvernement, Lobna Zoghlemi, a indiqué que le programme de formation vise à développer les services et à améliorer leur prestation au profit des citoyens a englobé un certain nombre de municipalités en coordination avec le ministère de l’Intérieur ainsi que la Société nationale d’exploitation et de distribution de l’eau (SONEDE), en attendant le lancement, prochainement, d’une formation spécialisée dédiée aux structures de santé.
Ghada