Durant la saison estivale, la consommation d’électricité est susceptible d’augmenter considérablement au moment de refroidir les maisons, bureaux, et autres espaces de vie. Les températures élevées incitent à utiliser davantage de climatiseurs, de ventilateurs et d’autres dispositifs de refroidissement, si bien qu’on dépasse parfois de trop la consommation moyenne. Et comme la vente d’électricité aux clients a enregistré des hausses consécutives dépassant parfois 10%, la facture que le citoyen recevra en fin de la saison estivale sera sans doute très lourde.
En effet, l’une des conséquences les plus visibles du gaspillage énergétique pour les consommateurs, c’est bien sûr une hausse radicale du montant des factures d’électricité. Une consommation trop élevée est toujours synonyme de factures salées. Pourtant, en s’astreignant à quelques bonnes pratiques, le consommateur pourrait éviter le gaspillage énergétique au sein de son logement.
Un besoin vital mais très cher
Sans doute, le Tunisien tient beaucoup à l’électricité dans sa vie quotidienne, cette énergie qui est devenue essentielle, pour l’accomplissement de nombreuses tâches ménagères et professionnelles. Ses besoins en électricité et en gaz s’accroissent constamment en raison des nouvelles commodités de la vie qui imposent la consommation : éclairage, préparation et conservation des aliments, bains et lavage, climatisation, repassage, chauffage, branchements électroniques, loisirs et jeux, recharge d’appareils etc. Si au moins le coût en était abordable pour le citoyen modeste aux revenus limités !
Si l’électricité est un besoin vital pour le citoyen, il n’en demeure pas moins qu’il y a eu toujours une mauvaise gestion dans l’utilisation de cette énergie dans nos foyers, notamment en périodes de chaleur où l’on enregistre une utilisation massive des moyens de rafraichissement, comme les climatiseurs, les réfrigérateurs, les ventilateurs… Le Tunisien n’est pas modéré dans sa consommation quotidienne d’énergie et passe pour un grand gaspilleur, tout en rouspétant le jour où il reçoit la facture de la STEG. Or, il existe tout de même un panel de bons réflexes à mettre en place au quotidien pour le limiter au maximum sa consommation énergétique. Aussi faut-il débrancher les appareils électriques lorsqu’ils ne sont pas utilisés, éviter de laisser des lumières inutiles allumées, de mettre à fond le thermostat du réfrigérateur ou de faire fonctionner son climatiseur à la plus basse température (16 ou 17°) ou encore d’éteindre son ordinateur lorsqu’il n’est pas utilisé.
Des gestes salutaires à ne pas négliger
Sachant que la STEG va encore augmenter le prix de l‘électricité et du gaz, c’est le consommateur qui doit prendre les mesures nécessaires quant à son comportement « énergétique » pour mieux gérer son budget consacré à la consommation de l’énergie (électricité et gaz). En effet, certains de nos comportements devront sans doute être modifiés afin de modérer notre consommation d’électricité. Car il est toujours possible de consommer moins sans renoncer à son confort. Ainsi, rien ne vous oblige à rafraichir votre logement quand vous n’y êtes pas ; autant déclencher le climatiseur uniquement quand vous rentrez chez vous. De même, l’éclairage des chambres vides est parfois inutile. Ne pas laisser le téléviseur en marche quand on n’en a pas besoin est un autre geste pour réduire la consommation. Il serait toujours plus agréable de veiller pendant les nuits d’été dans son jardin ou dans la cour de la maison (certains préfèrent monter sur le toit !) que de rester à l’intérieur sous le climatiseur ou le ventilateur. D’autres préfèrent passer leur soirée à la belle étoile au bord de la mer et ne rentrer que tard à la maison pour dormir, ne serait-ce que pour épargner quelques kWh d’énergie électrique. Chaque geste est donc utile. En fin d’analyse, consommer moins d’électricité en été permet ainsi à chacun d’alléger sa prochaine facture, celle de fin de la saison, ce qui n’est jamais désagréable.
Hechmi KHALLADI