Plusieurs sites sud-africains ont été inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco, dont des sites historiques liés à l’ancien président Nelson Mandela et à la lutte contre le régime de l’apartheid. Le Comité du patrimoine mondial, dont la 46e session s’est tenue à New Delhi en Inde du 21 au 31 juillet, a ajouté au total 24 nouveaux sites, dont cinq en Afrique, sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Selon l’Unesco, les sites de mémoire de Nelson Mandela représentent l’héritage de la lutte sud-africaine en faveur des droits de l’homme, de la libération et de la réconciliation. Il est constitué de quatorze éléments situés dans différentes régions du pays, tous liés à l’histoire politique de l’Afrique du Sud au XXe siècle.
Ces quatorze éléments sont situés sur trois sites : les Bâtiments de l’Union (Pretoria), actuel siège officiel du gouvernement, les sites de Sharpeville qui commémorent le massacre de 69 personnes ayant protesté contre les lois injustes sur les passeports intérieurs ; et la Grande Place de Mqhekezweni, site symbole de chefferie traditionnelle où Nelson Mandela vécut une partie de sa jeunesse.
Ces sites reflètent les événements symboliques essentiels de la longue lutte contre l’État de l’apartheid ; l’influence de Nelson Mandela pour promouvoir la compréhension et le pardon ; les systèmes de croyances basés sur les philosophies du non-racialisme, du panafricanisme et de l’ubuntu, concept selon lequel l’humanité n’est pas limitée à l’individu.