Le monde arabe consomme 1,4 milliard de pains quotidiennement, ce qui montre l’importance de l’industrie céréalière dans la région, a indiqué le secrétaire général de la Fédération arabe des industries alimentaires (AFFI), Fadi Jabr, lors de la clôture de la célébration du 40e anniversaire de la Journée du pain arabe (du 7 au 8 octobre), dans la capitale jordanienne, Amman.
Cette manifestation initiée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en coopération avec la Fédération arabe des industries alimentaires (AFFI), commémore l’anniversaire de la tenue du premier congrès arabe international sur l’industrie céréalière, organisé en 1984, en Jordanie.
Ce congrès avait abordé le thème de l’industrie du pain et des céréales dans le monde arabe, ainsi que l’engagement de l’AFFI à se pencher sur la réalité et l’avenir de l’industrie du pain et des céréales, et à assurer le développement durable et la sécurité alimentaire dans le monde arabe.
En Tunisie, 15,7 % des pains achetés, jetés à la poubelle
En Tunisie, la consommation du pain dans les foyers est de l’ordre de 42 kg par an, alors que la moyenne annuelle de la consommation d’un individu s’élève à 74 kg, selon des données publiées par l’Institut national de la consommation (INC).
La consommation du pain, au cours du mois de ramadan, augmente de 25% par rapport à la consommation durant le reste de l’année, selon une ancienne déclaration de l’ancien directeur de l’INC, Tarek ben Jazia, à l’agence TAP.
Le responsable avait évoqué une hausse du phénomène de gaspillage du pain dans le pays. Ainsi les statistiques montrent que seulement 900 mille pains sont consommés quotidiennement alors que près de 15,7 % des pains achetés par les Tunisiens en pain sont, ensuite, jetés à la poubelle, soit l’équivalent de 100 millions de dinars par an.
La Tunisie importe 80% de ses besoins en blé tendre, ce qui signifie que 4 baguettes sur 5 sont fabriquées à partir de céréales importées. Les importations du pays en blé représentent plus que 51% de nos importations alimentaires, selon Ben Jazia.